samedi 24 mars 2012

FIFF 2012 - samedi 24 mars

Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas compris, aujourd'hui samedi 24 mars, c'était le 1er jour du FIFF 2012! Ce fut une journée riche en émotions.

Blackthorn - Mateo Gil


Mon FIFF a commencé par la projection de ce film que j'avais déjà vu en DVD courant février. Mais le voir sur grand écran était juste un must! Les paysages prenaient leur pleine dimension et la bouille de Sam Shepard en Butch Cassidy à la retraite méritait que j'y fasse une halte.
Butch s'est retiré en Bolivie depuis une vingtaine d'années et se trouve à la veille de rejoindre son fils lorsqu'il croise la route d'Eduardo. Il se lie d'amitié avec ce dernier qui en fait lui ment sur ses réels desseins. Pour faire court, la vérité éclate et Butch entame sa dernière chevauchée. Un très beau film qui m'a permis de bien démarrer cette nouvelle édition du festival.


Histórias Que Só Existem Quando Lembradas - Julia Murat


Ce film a vu mes premières larmes de l'édition 2012.
Un petit village perdu dans la campagne brésilienne où le temps s'est arrêté. Les habitants sont enfermés dans leurs habitudes, les scènes se répètent au quotidien, inlassablement. Le café du matin, la discussion sur le temps, l'office religieux, l'entretien de l'entrée de la porte du cimetière, le repas en commun précédé du bénédicité, la lettre à l'époux disparu. Jusqu'au jour, où ayant suivi la ligne de chemin de fer, une jeune photographe arrive au village. Sa jeunesse, son émancipation, soulèvent l'étonnement et déstabilisent un peu cette routine. Vient alors le temps des questions, des confidences, de l'apprentissage des gestes simples, comme faire le pain. Un questionnement sur la vie, sur la mort.
Ce film, le premier de Julia Murat, m'a beaucoup émue, surtout de par sa simplicité. Pas de chichis, la réalisatrice va directement à l'essentiel. De beaux visages vieillissants extrêment bien mis en valeur qui contrastent avec la fraîcheur de celui de la jeune photographe, qui malgré tout, il faut bien l'admettre, est quand même un peu paumée.
Cerise sur le gâteau, quelques personnes, manifestement de culture brésilienne, étaient présentes dans la salle et on entendait fredonner certaines chansons, que ce soit celles de l'office religieux ou celle que la jeune photographe fait écouter à son hôtesse. Cela a rajouté de la magie et de l'intimité à ce très beau moment.

Tilaï - Idrissa Ouedrago

Là je n'ai pas compris. La sauce n'a pas pris. Je suis restée 1heure, perplexe dans mon fauteuil, puis j'ai quitté la salle. Ce film a pourtant décroché le Grand Prix du jury au Festival de Cannes en 1990. Je n'ai pas accroché. Mystère...



Sal - Diego Rougier

J'étais très impatiente de voir Sal sur grand écran, ayant déjà eu la chance de le voir dans le cadre de mon travail, mais sur mon laptop... ce qui, il faut bien le dire, ne rend pas de la même façon que sur grand écran! Je m'étais déjà pris une claque sur le portable, mais alors là, sur grand écran et en version numérique, je n'en suis toujours pas revenue!
Un film incroyable, avec une photographie sublime, une très belle mise en scène, une réalisation originale. Bref, Sal m'a conquise!
Avant la projection, j'ai eu la chance de croiser son réalisateur, Diego Rougier. J'ai pu lui dire que j'avais beaucoup aimé ce 1er long métrage et que j'avais hâte de découvrir son prochain film. Il m'a confié qu'il était prévu pour 2013. Il était accompagné de Javiera Contador, actrice et productrice.
J'ai pu leur faire part du fait que j'avais vu deux de leurs courts-métrage ( Escorbo et Debut y Despedida) et que le second m'avait émue aux larmes. Ce fut un bel échange.


 

Cuchera - Joseph Israel Laban

Je n'ai pas pu assister à cette projection, la cérémonie d'ouverture m'en a empêchée.
Bon, c'est pas tout ça, mais cette nuit, on passe à l'heure d'été... donc 1 heure de sommeil en moins, zou au lit!

Votre Cinécution

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