La Chine sans Masque - Hans Vogel

Countdown - Huh Jong-ho
Ce film marquait mon retour à la compétition internationale. Un film sud coréen de 2011.
Tae Gun-ho est un agent de recouvrement de créances aux méthodes musclées et peu conventionnelles. Il ne sourit jamais. Le jour où il apprend qu'il est atteint d'un cancer du foie et qu'une greffe est nécessaire pour tenter de le sauver, il part dans un autre combat, celui de trouver un donneur. Or il s'avère que la personne compatible est une femme escroc. Une fausse Miss Printemps, manipulatrice et croqueuse d'hommes riches, avec un passé trouble et des malfrats aux trousses. Ces deux personnages sont traqués par des "méchants" comme les coréens savent si bien les montrer dans leurs films. Tae est prêt à tout pour sauver sa potentielle donneuse. Au gré des événements, on apprend que Tae souffre d'amnésie partielle et qu'il a oublié les circonstances qui ont mené à un drame personnel. Un film que j'ai beaucoup aimé. Une mise en scène punchy et pas dénuée d'humour. J'ai été émue par la fin quelque peu surprenante. Je déplore juste qu'elle tire un tout petit peu en longueur.
Parlons Grand-Mère et La Danse du Singe et du Poisson
Deux jolis making-off, pour le premier d'un film d'Idrissa Ouédraogo et pour le second de Rithy Panh. 1h30 de légereté qui m'a fait un grand bien. De plus, Pierre-Alain Meier, présent à la séance, a parlé avec tellement d'enthousiasme en présentant ces deux documentaires et une partie de son travail, que l'on ne pouvait qu'être conquis.
The Green Wave - Ali Samadi Ahadi
Ce film germano-iranien parle de la vague verte qui a déferlé sur l'Iran en 2009 lorsqu'Ahmadinejad a été réélu à la présidence de l'Iran. Réélection fortement constestée par le peuple iranien. Ce documentaire, qui est un mélange de témoignages forts et courageux, de séquences animées, d'images prises sur le vif et de messages issus de Twitter m'a littéralement bouleversée. J'ai été envahie par une émotion d'une force incroyable. Les méthodes utilisées par le régime iranien sont d'une cruauté inimaginable. Les récits qui sont livrés dans ce documentaire saisissent le spectateur à la gorge. Ce peuple qui se bat pour la liberté et la démocratie, jusqu'à en payer de sa vie, avec une volonté qui force l'admiration, a laissé la salle sous le choc. Il y régnait un silence de plomb. C'est la première fois depuis le début de cette édition du FIFF que personne, je dis bien personne, n'a quitté la salle avant la toute fin du générique. Nous étions tous abasourdis, assommés, comme incrédules face à ce que nous venions de voir.
Bonne nuit... et soyons reconnaissants de ces libertés d'expression, de penser et d'agir qui sont les nôtres.
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