Ce dimanche, au saut du lit, les yeux encore plein de sommeil, un geste machinal: me connecter via mon smartphone sur Facebook et découvrir que Monsieur Charles Aznavour est invité au Festival International de Films de Fribourg et qu'il sera présent le jeudi 21 mars... me pincer, relire le post de Thierry Jobin, réaliser, commenter, pleurer.
Ambassadeur d’Arménie et comédien dans "Ararat" d’Atom Egoyan, projeté à 15h ce jour-là, Charles Aznavour participera notamment, à 19h30, au débat sur l’Arménie en compagnie d’autres réalisateurs/trices qui suivra immédiatement la projection de deux films choisis par Atom Egoyan: "140 Drams", court métrage d’Oksana Mirzoyan (également présente), et "Sayat Nova", impérissable chef-d’œuvre de l’histoire du cinéma signé Sergei Parajanov.
Enfant de parents arméniens né en 1924 à Paris, Charles Aznavour accompagne notre imaginaire collectif depuis les années 1950. Rappeler les titres de ses chansons les plus célèbres, c’est se mettre à les chanter: "For Me Formidable", "La Bohème", "Emmenez-moi", "You Make Me Feel So Young", "Everybody Loves Somebody", etc. Plus de mille chansons composées, chantées dans six langues au moins: auteur d’un album tout récemment encore (Aznavour toujours), ce musicien et interprète d’exception, qui tutoyait Dean Martin aussi bien que Frank Sinatra, n’est évidemment plus à présenter, écrit Thierry Jobin, directeur artistique du FIFF, dans son communiqué.
Il en va de même avec sa carrière cinématographique. Dès la fin des années 50, lancé par Jean-Pierre Mocky, puis François Truffaut ("Tirez sur le pianiste", l’un de ses plus beaux rôles), Charles Aznavour s’est imposé comme comédien à part entière dans une soixantaine de films dont "Le Tambour" de Volker Schlöndorff, "Les Fantômes du Chapelier" de Claude Chabrol ou, pour n’en citer que trois, "Ararat" d’Atom Egoyan dont il parlera dix ans après.
Enfant de parents arméniens né en 1924 à Paris, Charles Aznavour accompagne notre imaginaire collectif depuis les années 1950. Rappeler les titres de ses chansons les plus célèbres, c’est se mettre à les chanter: "For Me Formidable", "La Bohème", "Emmenez-moi", "You Make Me Feel So Young", "Everybody Loves Somebody", etc. Plus de mille chansons composées, chantées dans six langues au moins: auteur d’un album tout récemment encore (Aznavour toujours), ce musicien et interprète d’exception, qui tutoyait Dean Martin aussi bien que Frank Sinatra, n’est évidemment plus à présenter, écrit Thierry Jobin, directeur artistique du FIFF, dans son communiqué.
Il en va de même avec sa carrière cinématographique. Dès la fin des années 50, lancé par Jean-Pierre Mocky, puis François Truffaut ("Tirez sur le pianiste", l’un de ses plus beaux rôles), Charles Aznavour s’est imposé comme comédien à part entière dans une soixantaine de films dont "Le Tambour" de Volker Schlöndorff, "Les Fantômes du Chapelier" de Claude Chabrol ou, pour n’en citer que trois, "Ararat" d’Atom Egoyan dont il parlera dix ans après.
Et tout ça, ajouté à la venue d' Im Sang-Soo, le génial réalisateur sud-coréen, à un jury international extraordinaire, composé de Jean-Pierre Bekolo, Kamara Kamalova, Braden King, Julia Murat et Carlos Sorin, à tous les réalisateurs-trices qui viendront défendre leur film en compétition internationale (sélection d'une qualité rare), ou dans les sections parallèles, le FIFF 2013 n'a pas fini de nous faire rêver!
On ne sait plus où donner du coeur!
Votre Cinécution
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