Hier, j’ai passé une journée sans
écrire. J’étais tellement HS que j’ai préféré m’occuper de mon sommeil, lequel a plutôt été négligé ces 7 derniers
jours. Alors, comme je suis émotive de nature et qui plus est encore plus
lorsque je n’ai pas mon quota d’heures de dodo, et pour éviter de fondre en
larmes lors de la Masterclass de Werner Herzog cet après-midi (oui, j’aime
beaucoup le Monsieur), j’ai décidé d’aller me coucher tôt ( 1 heure du mat’
quand même) et de faire la grasse matinée. Et bien, ça m’a fait du bien !
Sinon, côté films, j’en ai vu des
wagonnées… je suis autour de 45 à l’heure actuelle…. Et il reste 3 jours de
festival. Je ne peux bien évidemment pas vous parler de tous les films, sinon
je ne ferais que ça et resterais plantée devant le petit écran, alors que ce
qui m’intéresse vraiment, c’est ce qui se passe sur le grand !
Donc, je tranche, je fais mon p’tit
dictateur, et décide de ne vous parler que de mes coups de cœur ou de mes coups
de gueule… ça fait déjà un paquet !
Alors, après m’être fâchée devant
le film d’Albert Serra, Historia de la
meva mort, après m’être endormie (et avoir ronflé) devant le dernier Thomas
Imbach, Mary Queen of Scots,
où Stephan Eicher est doublé en français par une voix de gros nounours, après n’avoir
toujours pas vu Feuchtgebiete (que je
verrai vendredi en séance supplémentaire, histoire de ne pas mourir idiote), LE
film qui fait parler de lui, je vais vous parler des films qui m’ont
particulièrement plus ou qui ont suscité de l’intérêt.
Historia de la meva mort - Albert Serra |
Je suis bien évidemment obligée de
vous parler de George Cukor, lequel m’a été d’un précieux soutien durant ce
festival et qui pourrait répondre à l’adage : A Cukor a day keeps the
Doctor away.
Cukor, ou comme il se prononce
ici « Kioukiooooor » a apporté quotidiennement son pot de bon sang,
de légèreté, d’histoire, de rêve. Vraiment difficile de rêver lorsque les
thématiques principales des films proposés sont la mort, la maladie, la
perversion, le chômage, la précarité, l’économie qui va mal et Blocher.
Et puis, tout à coup, tu as des
miracles, comme De Onplaatsbaren de René
Hazekamp proposé à la Semaine de la critique qui nous plonge au milieu d’anciens
toxicomanes qui ont tous la quarantaine ou plus. Ils tentent tant bien que mal
de reprendre le contrôle de leur vie. Entre rêve, espoir et rechute, leurs
espoirs sont simples et se rapprochent de ceux de tout un chacun. Touchant et
juste.
De Onplaatsbaren |
Et puis, il y a ces films sur
lesquels je reviendrai lors de leur sortie en salles, Tableau noir de Yves Yersin et L’Expérience
Blocher de Jean-Stéphane Bron.
Aujourd’hui, c’est la Masterclass
de Werner Herzog qui m’attend, ainsi qu’un film japonais, Tomogui de
Shinji Aoyama.
Werner Herzog et Klaus Kinski |
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