jeudi 15 août 2013

#Locarno66 : épisode 9


Hier, j’ai passé une journée sans écrire. J’étais tellement HS que j’ai préféré m’occuper de mon sommeil, lequel a plutôt été négligé ces 7 derniers jours. Alors, comme je suis émotive de nature et qui plus est encore plus lorsque je n’ai pas mon quota d’heures de dodo, et pour éviter de fondre en larmes lors de la Masterclass de Werner Herzog cet après-midi (oui, j’aime beaucoup le Monsieur), j’ai décidé d’aller me coucher tôt ( 1 heure du mat’ quand même) et de faire la grasse matinée. Et bien, ça m’a fait du bien !

Sinon, côté films, j’en ai vu des wagonnées… je suis autour de 45 à l’heure actuelle…. Et il reste 3 jours de festival. Je ne peux bien évidemment pas vous parler de tous les films, sinon je ne ferais que ça et resterais plantée devant le petit écran, alors que ce qui m’intéresse vraiment, c’est ce qui se passe sur le grand !

Donc, je tranche, je fais mon p’tit dictateur, et décide de ne vous parler que de mes coups de cœur ou de mes coups de gueule… ça fait déjà un paquet !

Alors, après m’être fâchée devant le film d’Albert Serra, Historia de la meva mort, après m’être endormie (et avoir ronflé) devant le dernier Thomas Imbach, Mary Queen of Scots, où Stephan Eicher est doublé en français par une voix de gros nounours, après n’avoir toujours pas vu Feuchtgebiete (que je verrai vendredi en séance supplémentaire, histoire de ne pas mourir idiote), LE film qui fait parler de lui, je vais vous parler des films qui m’ont particulièrement plus ou qui ont suscité de l’intérêt.
 
Historia de la meva mort - Albert Serra
 
Je suis bien évidemment obligée de vous parler de George Cukor, lequel m’a été d’un précieux soutien durant ce festival et qui pourrait répondre à l’adage : A Cukor a day keeps the Doctor away.

Two-faced Woman ou encore A double Life, du Cukor qui valse entre rire, humour et psychodrame.

Cukor, ou comme il se prononce ici « Kioukiooooor » a apporté quotidiennement son pot de bon sang, de légèreté, d’histoire, de rêve. Vraiment difficile de rêver lorsque les thématiques principales des films proposés sont la mort, la maladie, la perversion, le chômage, la précarité, l’économie qui va mal et Blocher.

Et puis, tout à coup, tu as des miracles, comme De Onplaatsbaren de René Hazekamp proposé à la Semaine de la critique qui nous plonge au milieu d’anciens toxicomanes qui ont tous la quarantaine ou plus. Ils tentent tant bien que mal de reprendre le contrôle de leur vie. Entre rêve, espoir et rechute, leurs espoirs sont simples et se rapprochent de ceux de tout un chacun. Touchant et juste.
 
De Onplaatsbaren
 
L’autre miracle, mais pouvait-il en être autrement, le dernier Kiyoshi Kurosawa : Real. Qu’est-ce que ce film a fait du bien ! Après avoir vu Penance au Festival International de Films de Fribourg, j’étais toute impatiente de découvrir le dernier film de ce réalisateur japonais qui avait su me fasciner. Et je n’ai pas été déçue. J’ai été tenue en haleine, surprise de bout en bout. Et quel bonheur de retrouver une bande son, de la musique. Tout cela m’avait fait un peu défaut dans les fictions que j’avais vu jusqu’à présent dans le cadre du festival.  Bref, j’ai adoré cette histoire qui au travers d’un procédé, le « sensing », permet aux protagonistes de rentrer en contact avec les patients comateux. Un très bon film.

Et puis, il y a ces films sur lesquels je reviendrai lors de leur sortie en salles, Tableau noir de Yves Yersin et L’Expérience Blocher  de Jean-Stéphane Bron.

Aujourd’hui, c’est la Masterclass de Werner Herzog qui m’attend, ainsi qu’un film japonais, Tomogui de Shinji Aoyama.
 
Werner Herzog et Klaus Kinski
 
 

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