Voilà ! J’ai
cédé aux sirènes d’un blockbuster ! Le fait est tellement rare qu’il mérite
d’être souligné.
En général,
je vais plutôt à reculons voir ce genre de productions, tellement la majorité
d’entre elles sont éloignées de mes centres d’intérêts et de ma conception du cinéma. Or, avec Gravity,
j’étais loin de m’imaginer ce qui allait m’attendre.
Se déroulant
à 99,9 % dans l’espace, ce film aborde cependant des sujets bien terre-à-terre
: reprendre goût à la vie après un deuil, que la majorité d’entre nous
considère comme insurmontable, le sentiment de culpabilité - sentiment auquel
nous avons tous été une fois ou l’autre confrontés et qui génère des réactions
particulières censées nous réconforter et l’apaiser un tant soit peu – et finalement
le lâcher-prise. Considérer le moment présent et envisager le futur avec
confiance et sérénité. Le tout dans l’espace où règne le silence, où les
seules voix que l’on entende sont de Houston, de son co-équipier bavard et
vantard. En dehors de ces quelques moments, c’est le silence qui prévaut et la
seule voix audible est sa voix intérieure. Celle qui rabâche en permanence :
pourquoi ?
Il m’est
très difficile de vous résumer le film sans dévoiler une grande partie de
l’intrigue. En effet, l’histoire, simple, tient en deux phrases. Ce que je peux vous dire, c'est que le docteur
Ryan Stone (Sandra Bullock, cheveux court et débardeur, un petit côté Ripley)
fait sa première mission spatiale et rien, je dis bien rien, ne lui sera
épargné. Tous les pépins possibles et imaginables vont lui arriver… et
pourtant, ce film n’est pas un film catastrophe.
Ce film doit
beaucoup (si ce n'est tout) à son directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki. Ce dernier
collabore pour la quatrième fois avec Alfonso Cuarón. Et ce n’est pas le
dernier des manches : The
new Wolrd, The Tree of
Life et To the Wonder
de Terrence Malick, Ali
de Michael Mann, Sleepy
Hollow de Tim Burton ou encore Burn after reading des
frères Coen figurent sur son curriculum vitae. On est émerveillé du début à la fin… et c’est peu dire.
Il faut
vraiment se raccrocher à l’image, parce qu’au niveau des dialogues, c’est
franchement très très pauvre. Indigne d’un tel film. Frustrant.
Certaines scènes, visuellement magnifiques, sont elles aussi décevantes. Trop triviales ou carrément clichées. Cependant, ce film est époustouflant malgré les faiblesses mentionnées ci-dessus et malgré le personnage de Clooney que l’on a
envie de baffer. Le What else-George est vraiment lourdaud…
Si vous
voulez du très beau Cuarón, où les dialogues sont du niveau des images, foncez
sur Children of Men ou
sur Y tu Mama Tambien.
Votre
Cinécution
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